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Laetitia Piccarreta

La première fois que j’ai croisé Laetitia, c’était dans une autre vie. À priori beaucoup plus sérieuse. J’étais ivre… Elle aussi, je crois. C’était un de ces instants magiques qui peuvent parfois vous marquer une vie. Elle m’a suivi dans un voyage multi dimensionnel comme seuls les instants  éthyliques peuvent en procurer. Un trip hollywoodien entre le crash de James Dean en Porsche et la poursuite de Cary Grant dans son champ de maïs. C’était pas le genre de trucs que l’on évoquait spontanément dans cette société. Et puis on a bossé ensemble. Toujours dans ce milieu. Et elle a changé de milieu. Petite sœur, elle quittait cet univers pour aller vivre non pas, de, mais simplement sa passion, la photo.

Un jour, on se rencontre vraiment. Dans un de ces vieux restaurants bruyants de Paris dont ma pudeur a le secret. Je lui parle de mon projet. Elle a vu Médecine d’ours, deux ans plus tôt. Je frémis à l’idée que mon histoire puisse ne pas la passionner. J’ai envie de bosser avec elle. J’aime son œil. Elle a bossé sur une pièce de nanas déjantées et extrêmement talentueuses, les Elianes. J’ai bien aimé son job. Plus que son œil, j’aime son univers.            

Laetitia est une perfectionniste convaincue et discrète. Elle sait derrière un objectif mettre à l’aise le plus réticent des modèles, l’immortaliser avec malice et bienveillance et puis aussi créer une identité, faire vivre un site internet, aider le vieux misanthrope que j’aurais pu être à communiquer sur Facebook, être là simplement pour lui insuffler sa confiance, lui témoigner son soutien.  Laet c’est une de ces rencontres indispensables quand on rêve d’absolu. J’adore.

Christophe Delessart

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